Commémoration de tous les fidèles défunts
« Que quiconque croit dans le Fils ait la vie éternelle. »
Que vous êtes bon, mon Dieu ! Vous nous donnez encore un de ces principes généraux propres à diriger toute notre vie, et propres à nous conduire vers ce but de toutes vos paroles et de tous vos exemples, vers ce feu que vous voulez allumer en nous, vers cet amour de Dieu que vous voulez établir en nous… « Croyez, dites-vous, et cela suffit ! » Croyez d’esprit et d’œuvres… Écoutez l’Église, faites ce qu’elle vous dit, c’est là la foi… Croire au fond de l’âme l’enseignement divin, sans le faire, ce serait non honorer Dieu, mais l’insulter, non obéir, mais désobéir. Plus la foi intérieure serait vive, si l’obéissance extérieure n’y était pas conforme, plus l’injure faite à Dieu serait grave ; ce serait dire : oui, je crois, je crois fermement, je crois avec une fermeté absolue que vous voulez cela, mais je ne le fais point… La foi se ramène donc à l’obéissance, à l’obéissance qui de sa nature est indissolublement liée à l’amour, à l’obéissance de qui Notre Seigneur a dit : « Celui qui obéit à mes paroles, celui-là m’aime. »
Écoutons, croyons les enseignements de l’Église, de Dieu, de ceux à qui Dieu a dit : « Qui vous écoute, m’écoute. » Croyons tout ce que Dieu nous dit par les divers moyens dont il se sert pour nous instruire… Et obéissons à sa volonté une fois que nous la connaissons… Quel plus grand bonheur pour le cœur qui aime, que de connaître la volonté de celui qu’il aime ! Quel plus grand bonheur que de la faire !.. Avec quel soin nous devons toujours nous efforcer de connaître la volonté du Bien-aimé et la faire une fois que nous la savons[1] !
[1] M/448, sur Jn 6,39-40, en C. de Foucauld, L’imitation du Bien-Aimé. Méditations sur les Saints Évangiles (2), Nouvelle Cité, Montrouge 1997, 165.